Les vélos du futur ne réinventeront pas la roue !
Avec la fausse annonce de la sortie du quatrième opus du film Retour vers le futur cet été, la rédaction de labicycle réagit !
Pas question de laisser les passionnés de vélo dans le doute à propos des vélos du futur.
Eux aussi ont droit d’avoir la réponse à la question des vélos du futur. Pour bien démarrer l’année, rien de tel qu’un retour vers le turfu des vélos. Pour les vélos du futur, nous voilà !
Les vélos du futur sont l’avenir de l’homme moderne
Ce sont d’abord les usages de la bicyclette qu’il faut évoquer rapidement. Vous êtes sportifs, férus d’entraînements, de compétition, de performance. Cela n’empêche pas que vous soyez informés sur les tendances à venir !
Pour les vélos du futur, le plus évident, c’est qu’ils seront de plus en plus présents dans nos quotidiens. Les vélos du futur libéreront les voies de circulation, réduiront la pollution, et se partageront de plus en plus.
Les vélos du futur seront avant tout omniprésents…d’abord dans les villes. Déjà les tendances se sont profilé dans les grandes métropoles, passées des vélos en libre-service en station aux vélos en libre service géolocalisés.
Plus besoin de les ramener, vous les laissez sur le trottoir là où ça vous arrange, ils attendent leur futur utilisateur. En témoignent, les cimetières de vélos libre service de station en Asie, devenus obsolètes.
Les vélos du futur : le partage de l’électrique sans quai
Les vélos électriques seront aussi de la partie, avec le coût des batteries qui baisse. Les piles sont de plus en plus légères, et les usages peuvent aller au-delà des centres villes.
Jump Bikes, a créé aux Etats-Unis, des vélos électriques sans quai spécialement faits pour les alentours de San Francisco et Washington, DC.
Cependant, pour les passionnés de la petite reine sans moteur, pas de panique. Le futur du vélo est aussi lié à la santé de son utilisateur.
Pédaler reste un moyen de garder la forme, mais aussi, pour les gouvernements, de faire une vraie politique de santé publique. En réduisant les maladies cardio-vasculaires et les problèmes liés à l’obésité.
Les roues sans rayons des vélos du futur
Après ce petit tour d’horizon sur l’usage des vélos du futur, voyons ce que vous réservent les concepteurs de vélos ! Tout d’abord, les rayons semblent disparaître de la circulation.
Le plus célèbre d’entre eux, le concept vélo cyclotron, doté de roues sans rayons. La transmission se fait par galets tournants directement en contact avec la jante (le vélo solex utilisait la même technologie, avec le galet au contact du pneu).
Le vélo du futur n’a plus rien ?
Les défis sportifs – le vélo de course est au vélo de tourisme ce que la formule 1 est à l’automobile – sont de proposer légèreté et aérodynamisme. Les vélos du futur font peu à peu disparaître le vélo pièce après pièce !
Sur certains modèles de prototypes, après les rayons, ce sont chaîne, tube de selle et câbles qui ont disparu ! Magura a ainsi lancé son système de freinage hydraulique pour freins à patins.
Les nouveaux matériaux des vélos du futur
Le carbone classique est déjà old school ! Place au graphène, nouveau matériau présenté comme miracle depuis quelques années.
De l’épaisseur d’un atome de carbone, mélangé à la résine de liaison du carbone, il apporterait un surplus de solidité.
Dassi, fabricant de vélo, a créé son vélo de route en graphène (interceptor). Les ingénieurs pensent pouvoir créer un cadre aérodynamique au poids maxi de 500 g !
Mieux, il semblerait que le graphène possède une très bonne conductivité, propice à intégrer encore plus d’intelligence artificielle au vélo. Le futur n’est jamais loin !
Les géométries allongées du vélo du futur : une tendance de fond
Chaque fois que vous voyez un concept vélo, vous le trouvez certainement toujours plus long, non ? C’est normal, la tendance est à l’allongement des cadres et au rabaissement du centre de gravité. C’est particulièrement vrai pour les VTT, dont certains ont une garde au sol très basse (335 mm).
Quoi qu’il en soit, la géométrie du cadre impacte beaucoup plus l’expérience de l’utilisateur que le matériau du cadre ou des roues.
La géométrie du cadre, c’est l’ADN du vélo, c’est ce qui déterminera son futur. Au-delà du changement des dimensions et des angles de l’assise et des fourches, c’est l’arrivée des cockpits intégrés qui paraît se généraliser depuis peu (cintre et potence en une pièce).
Vélos du futur : les transmissions simplifiées
Vous l’avez compris, ce sont les transmissions simples qui vont peu à peu prendre le pas. L’avantage pour l’utilisateur de vélo est la fiabilité et la facilité d’utilisation.
L’inconvénient est la moindre souplesse dans le choix des braquets. Avec le système du plateau unique, soit vous avez plusieurs cassettes à votre disposition, soit vous montez une cassette à 12 pignons.
Ainsi, Le VTT du futur ou le vélo de route du futur pourrait être monté avec un mono-plateau étroit, aérodynamique.
Le pilote aurait toujours 12 vitesses, voire 24 ou 36 vitesses, s’il ajoute un second ou troisième plateau. Mais il semble que les fabricants anticipent la disparition du dérailleur avant.
Les pneus des vélos du futur toujours plus larges ?
L’avez-vous remarqué la tendance à l’élargissement des pneus ? Elle est partout ! Les formats de largeur 70 à 75 mm existent depuis 2015 pour les VTT.
La section est cependant inférieure à celle des pneus des fatbikes (supérieure à 100 mm). Vous serez certainement exposés à l’avenir à cette volonté d’apporter du confort et de la convivialité au cycliste.
Pour le vélo de course, habituellement, on est équipé en 23 mm de largeur. Avec le vélo Gravel, on s’oriente vers des pneus de 28 à 30 mm.
Le fabricant américain WTB a présenté récemment des pneus pour vélo de course de 47 mm ! (Road Plus).
Cerise sur le gâteau, le pneu peut s’intégrer aux cadres les plus courants, mais requiert des freins à disque.
Le piézoélectrique, pour recharger les équipements des vélos du futur
Les équipements embarqués sur les vélos du futur seront de plus en plus nombreux. C’est déjà le cas. Les éclairages puissants, les GPS intégrés, les petits moteurs d’assistance, les possibilités de connectivités. Le vélo du futur sera-t-il un vélo à tout faire ?
Pour cela, il lui faut de l’énergie électrique. Un groupe d’étudiants de l’Université de Cergy-Pontoise, aurait pensé à un générateur piézoélectrique.
Il utiliserait les vibrations de la route qui se répercutent sur le cadre, pour produire un courant électrique propice à recharger les appareils.
À quand un vélo chauffant les tenues ? En attendant l’arrivée de ces innovations vélocipédiques, pour vous habiller-vous chaudement, c’est par ici !