L’accident de vélo : comment s’en remettre ?
L’accident de vélo, la chute de vélo, ça n’arrive pas qu’aux autres. Bien malin et imprudent celui qui peut dire « ça ne peut pas m’arriver, je suis trop prudent pour ça ».
En ce début d’hiver, la rédaction de la bicycle veut attirer votre attention sur les risques de chute à vélo. Nous avons trop de témoignages d’amis tombés sur la route.
Tous les cyclistes ont été au moins une fois confrontés à une chute de vélo. Comment s’en remettre, et surtout comment faire pour que ça ne prenne pas trop de temps ?
Prenez 5 minutes pour lire notre article !
La chute de vélo : savoir d’abord ce que c’est!
Lorsqu’on chute à vélo, on s’en veut. On regrette de ne pas avoir été assez prudent, de ne pas avoir su la voir venir : « j’aurais dû le voir venir, savoir déclipser ma chaussure à temps, mettre mon bras pour me protéger, etc. ».
Tous les récits ont un point commun : c’est l’accident le plus bête qui est souvent le pire. Pourquoi ? Parce que l’accident de vélo est toujours CELUI QUE VOUS NE VOYEZ PAS VENIR, par définition.
Ce sont les chutes à vélo les plus simples qui sont les plus méchantes, parce le corps n’a pas le temps de se préparer.
Certains cyclistes ne peuvent plus aller travailler. L’accident de vélo a des conséquences sur leur vie de famille. Et c’est leur moitié qui doit supporter la surcharge de travail à la maison.
Pour le cycliste qui s’entraîne, voici les principales causes d’accident de vélo :
- Le contact de la roue avant avec la roue arrière du coureur que vous suivez.
- Le freinage brusque d’un peloton, ou d’un coureur isolé.
- Les distractions qui empêchent de regarder devant.
- Les trous, taches de gras, feuilles mortes accumulées sur la chaussée.
- Les virages trop serrés ou attaqués trop vite.
- Les pneus trop durs, trop gonflés.
Pour les usagers du vélo travail, la fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) a sorti ses chiffres. 70 % des chutes de cyclistes se produisent seul, et son liées à :
- Une tentative d’évitement (poteau, piéton, portière).
- Une collision avec un obstacle.
- Une glissade sur la chaussée mouillée ou à cause d’un déséquilibre.
Quand la chute du cycliste est liée à un autre usager, c’est la plupart du temps à cause d’un conflit de trajectoire.
Travailler le physique pour faire du bien au mental
On entend souvent que le mental doit être là pour la guérison. Nous sommes d’accord, mais cela ne doit pas occulter une chose primordiale : c’est le physique qui prime !
Insister sur le mental met la pression au blessé. Lui, de son côté, se dit : « si je ne guéris pas vite, c’est que je n’ai pas le mental ».
Mais la chute à vélo c’est surtout de la casse physique.
Chez le cycliste, la fracture du col du fémur et de la clavicule est la plus courante, et la plus difficile à guérir. Voir sur la fracture de la clavicule, l’article du docteur Philippe Roure, très intéressant.
Les coureurs professionnels ne sont pas à l’abri des chutes de vélo. Lisez cet article sur Christopher Froome après sa chute à l’entraînement, à cause d’une rafale de vent. Il a été opéré de multiples fractures : fémur, coude, côtes.
Pourquoi parler de la primauté du physique sur le mental ?
Parce qu’il faut, quand on chute, prendre son mal en patience, et laisser le temps faire son effet. Et ne pas chercher à tout de suite charger le physique, en pensant qu’avec un bon mental, ça passera. NON !!!
Tous les témoignages vont dans le même sens : il faut utiliser d’autres sports moins traumatisants pour se remettre en selle. La piscine notamment sport porté par excellence.
La physiothérapie, les exercices progressifs sont indispensables. Vous pouvez vous offrir des séances d’ostéopathie, très complémentaires, et parfois remboursées par votre mutuelle.
Alors oui, le mental est important. Mais vous devez le tenir, l’empêcher de vous conduire vers l’aggravation de vos blessures. C’est votre corps d’abord qu’il faut réparer. Vos petits progrès feront du bien à votre mental ensuite !
Se remettre d’une chute à vélo c’est aussi être couvert par l’assurance
La loi Badinter (du 05/07/1985) encadre les accidents et édicte les principes d’indemnisation des victimes.
Cela vous concerne si l’accident implique une voiture par exemple. Elle prévoit que vous soyez indemnisé de la totalité du préjudice qui vous est causé, sauf si vous êtes responsable de quelquechose.
D’où l’importance de respecter le Code de la route pour cycliste et de remplir un constat !
Mais la plupart des accidents de vélo se produisent quand vous êtes seul, ou avec d’autres cyclistes. En tant que cycliste vous avez le statut de piéton et n’avez aucune obligation d’assurance.
Certaines options de votre assurance habitation peuvent couvrir les frais de blessures en vélo. Quand vous faites une chute tout seul, la garantie des accidents de la vie (GAV) peut être mobilisée.
L’assurance maladie et la mutuelle prennent en charge les frais d’hospitalisation, les soins. Mais la perte de salaire, l’incapacité de travail éventuelle ne sera couverte que par la GAV.
Mais ce n’est pas tout : comment ça se passe quand vous faites tomber un autre coureur ? Dans une chute de vélo collective, où sont les responsabilités ?
Votre responsabilité civile de cycliste est engagée. Comme il n’existe pas d’assurance responsabilité civile cycliste, c’est votre contrat d’assurance multirisque habitation qui couvrira les dommages que vous causez !
Si vous pratiquez en club, c’est par votre licence que vous bénéficierez d’une assurance.
Si vous utilisez un vélo électrique, pour que la chute soit couverte par votre responsabilité civile, le vélo doit respecter 3 conditions :
- L’assistance doit être couplée au pédalage.
- Elle doit s’interrompre quand vous dépassez 25 km/h.
- Le moteur ne doit pas dépasser 250 watts de puissance.
Se remettre de l’accident de vélo : gérer le stress
Non, ne riez pas, le stress peut être aigu ou post-traumatique. Ce n’est pas réservé aux victimes d’attentats. Il concerne tous les accidentés de la vie, cyclistes compris !
C’est un état d’anxiété suite à un événement, jugé bénin par certains, et grave par d’autres. Un accident de vélo, une catastrophe naturelle, une expérience de guerre, mais aussi une « engueulade » avec son chef, un collègue, sa femme, son mari.
Le stress aigu dure moins d’un mois, le stress post-traumatique s’étale sur plusieurs semaines ou plusieurs mois. Pour le cycliste, l’étape majeure est la remontée en selle.
Comment savez-vous que vous subissez ce stress ? Le site Doctissimo détaille les symptômes du stress :
- Insomnies
- Cauchemars
- Irritabilité,
- Isolement
- Peur
- Évitements (repousser les entraînements).
Comment s’en sortir ?
Il faut, selon les spécialistes, ne pas hésiter à PARLER DE VOS ÉMOTIONS. Vous avez besoin d’être rassuré sur votre situation présente.
Les psychologues parlent de psychoéducation : connaître l’évolution des symptômes et savoir comment vous allez vous en sortir.
Ensuite, il est conseillé de s’appuyer sur son entourage, en plus du soutien des médecins et de vos kinés. Les témoignages de nos amis cyclistes vont dans ce sens.
« Sans mes enfants, qui m’avaient trouvé des jeux, qui me racontaient leur journée, sans ma femme qui a su rester disponible, ça aurait été beaucoup plus long » expliquait Daniel après sa fracture de la hanche qui l’a immobilisé plusieurs mois.
D’autres expriment une augmentation de leur vigilance : « depuis ma chute, je suis plus attentif au risque, dès que j’approche le même obstacle, je suis deux fois plus prudent qu’avant » détaille Pascal, qui a chuté de vélo de nuit, à cause d’un petit poteau qu’il n’a pas vu.
Nos astuces pratiques et simples pour se remettre d’un accident
Ces informations viennent des remarques, témoignages de notre entourage et des amis cyclistes qui ont eu la sympathie de nous faire part de leur expérience.
Vous êtes membres de la grande famille de la bicycle, vous bénéficiez d’informations exclusives !
Tomber de vélo, ça n’arrive pas qu’aux autres, soyez prudents. Si vous êtes tombés récemment, n’hésitez pas à nous faire part des solutions que vous avez trouvées pour remonter sur le vélo ! En voici quelques-unes, ça peut servir :
- S’équiper un peu plus qu’avant : matériel de visibilité et de sécurité + casque.
- S’offrir des tenues confortables, rassurantes. Allez voir sur notre shop, vous avez le choix.
- Changer de vélo : qu’il ait été abîmé ou non, vous avez peut-être besoin de rouler sur un vélo qui ne vous rappelle pas l’accident (très souvent cité en exemple par nos amis).
- Étudiez en détail les événements qui vous ont conduit à l’accident.
- Prendre conscience que vous utilisez un moyen de transport pour faire du sport.
- Prendre soin de votre sommeil, la perte de vigilance peut venir de là.
- Continuez de vous faire plaisir avec votre passion, ne lâchez rien.
- Gardez quand même à l’esprit que les probabilités d’avoir des accidents à vélo sont faibles !
- En VTT, la chute fait partie intégrante de la discipline, nous en reparlerons dans un autre article.
67 ans. Jamais tombé de mon vélo depuis l âge de 5 ans.Chute même pas spectaculaire il y a bientôt 2 ans. Voulu éviter voiture à l arrêt. Mauvais calcul, bordure. Choc et perte connaissance contre mur. Casque esquintė. Réveillé par douleur atroce. Samu, kėtamine, dėchoquage. Multiples fractures. opération et pose deux prothèses. Épaule et bras. J ai mis deux ans avant de pouvoir de nouveau monter sur le vélo. Sportif, j avais perdu toute confiance en moi et tremblait pleurait quand j essayais de remonter. Long parcours grâce équipe médicale surtout kiné plus balnéo. Accident super hard pompiers super mais le pire a été prise en charge samu terriblement traumatisante. Encore à bosser dessus avec psy.
Je suis tombé à vélo ce lundi matin en allant au travail. Erreur de parcours, monter sur ma piste cyclable plus loin que d’habitude et pas vu la différence de niveau qui se fait entre le parking et la piste cyclable plus loin que mon entrée d’habitude. Le vélo n’a pas passée la but mais longer le trottoir ce qui m’a valu une chute sur tout le côté droit. La tête na pas taper, mon casque n’a aucune marque mais mes cervicales et tout les muscle épaules trapèze à gauche on tirer et depuis blocage complet et des douleur tellement intense et handicapante, gros hématome sur toute la cuisse droite la ou j’ai taper le sol en premier. Depuis je passe mon temps à pleurer car je m’en veux tellement de pas avoir réagi correctement pour éviter cette situation de chute er de douleur qui m’handicape juste 10 jours avant mon départ en vacances. Séance d’ostéopathe jeudi mais rien n’y fait. Aujourd’hui nouvelle visite chez le médecin poir des médicaments plus puissants mais des qu’il font plus effet c’est insupportable cette douleur de brûlure dans le muscle et ça remonte dans la tête, plus chiropracteur aujourd’hui également mais pour le moment pas d’effet d’amélioration. J’ai tellement peur de ne pas avoir d’évolution dans le bon sens avant mon départ en vacances samedi 13 juillet. Je pris fort pour que chaque jours je vois une amélioration et je garde espoir
bonsoir j ai une prothese de hanche j ose pas remonter sur mon velo je suis malheureux a cause de ca
Bonjour
Il y a 4 jours je suis tombée en descente toute seule : trop proche du bord de la chaussée pour éviter une éventuelle voiture en face dans une route étroite et sinueuse. Puis j’ai regardé en bas l’état de la chaussée (gravillons, nid-de-poule ?) pendant 2 secondes. Quand je lève mon regard je me rend compte que c’est trop tard. Je ne suis pas assez engagée dans ce virage à gauche et vais inévitablement quitter la route pour le fossé. Je me réveille dans le camion de pompiers. C’est mon conjoint qui roulait derrière moi qui m’a sécurisé après la chute. Il a été traumatisé par l’événement, me croyait morte.
Il me dit que je ne suis pas faite pour faire du vélo de route : trop rêveuse pas assez concentré pas assez équilibré, concentré etcétéra. Selon lui c’est évident je dois arrêter de faire du vélo de route.
Évidemment que mes parents ont plaidé dans le même sens.
Je suis à l’hôpital et pas prêt de sortir. Des mois de corset m’attendent à cause da ma colonne vertébrale fracturée. Mon visage a été suturé, ma bouche et mes fosses nasales communiquent. Je mesure ma chance inouïe d’être envie. De ne pas être paralysé.
Mais je n’imagine pas ma vie sans vélo. La faute de cette chute m’appartient mais est-ce que cela justifie que je ne remonte plus jamais à vélo ?
Je suis tombé samedi matin du à une chaussée rendue glissante par une averse et de la boue sur que je n’ai pas vu en tournat à gauche .
Casque cassé, merci d’avoir sauvé ma belle bouille 😉 ,je compte passer chez l’ostéo pour remettre mon squelette en place 😉
Quelques douleurs cervicales et sur le coté gauche ( zone de ma chute) ouf je vais bien mieux deux jours après , juste quelques soucis de sommeil ..
et j’espère remonter sur mon fidèle destrier assez rapidement 😉
Il y a 5 jours, j’ai glissé sur une surface enneigée et tombé. Je me suis cogné le bas de la jambe droite (en-haut de la cheville). J’ai un hématome dans le pied mais le plus difficile: une enflure douloureuse près de la cheville. L’enflure prend du temps à disparaître. À part la glace, y a-t-il d’autres moyens pour faire disparaître l’enflure (j’ai 72 ans)?
chute hier, verglas le matin, juste après le feu en tournant, fini a plat ventre ou presque. remise en selle de suite, trajet travail, c’est le lendemain que ca fait le plus mal: cotes, articulation bras.
Hier par rendu compte, mais aujourd’hui, peur de rechuter, je vais beaucoup moins, vite, prise des virages allure très lente, toujours la peur de la rechute…
j’ai très rarement chuté à vélo, se compte sur les doigts d’une main à 50 ans passés. La dernière fois pariode de niege et verglas, chute presque à l’arrêt en monté petite rue l’ombre totalement verglacée, je ‘lavais bien cherché et m’y attendais, pas là. La premère fois j’ai sauté du vélo dans une descente, j’avais 8 ans! Je pensais que les frein ne suffiraient pas à m’arrêter en bas, enfin je ne pensais même plus aux freins…
Je suis tombée la semaine dernière aussi et je pense que c’est à cause d’un frein brisque sur une descente en voyant un obstacle.. J’ai une fracture au métacarpien 5eme. Je m’en veux car je roulais vite en descente et j’ai peur de ne pas reprendre le vélo…
Bonjour,
Moi je suis dans la même situation avec une fracture plus grande moi 1er,2ème et 3ème metatarse et le cuboide. Ma famille veut que je remonte mais c’est compliqué avec un vélo a assistance en descente de 13%. Si quelqu’un a une solution je suis partante. Merci pour vos réponses
Surtout mettre un « casque », je suis tombée aujourd’hui et ma tête a cogné le trottoir. Je m’en sors avec des hématomes partout et peut-être un petit doigt cassé. Chute du à un manque de vigilance….
Pour moi cela fait la 3ème fois que je tombe. Cette année, la premiere fois à cause d une camionnette qui ne sait pas arrêter refus de priorité et délit de fuite. 45 jours itt. J’ai repris 2 mois plus tard, Avec mon club et lors d’une sortie un collègue m’a emporter avec lui dans sa chute truc de fou 10 jours arrêt. Je voulais vraiment arrêter le cyclisme. Et puis avec le temps les beaux jours j’ai repris seul pendant 5 semaines environ. J’ai ensuite repris de l’assurance. et je suis ressorti avec quelques collègues, et la semaine dernière et après 60 km . Vous allez rires ! un ragondin et venu percuté ma roue avant vous devinez la suite. Traumatisme granien et de multiples hématomes. Je compte vendre mon vélo.