Comprendre la périodisation inversée en cyclisme
Méthode d’entraînement parmi tant d’autres, elle est revenue sur le devant de la scène lorsqu’un entraineur du Team SKY à révélé que le secret de la performance de son équipe résidait dans cette méthode !
En quoi consiste la périodisation inversée ?
La périodisation inversée consiste à pratiquer l’inverse de ce qui se fait lors d’une préparation classique.
Lors d’une préparation classique, on cumule de l’endurance à faible intensité puis on passe à des séances d’intensité progressivement plus haute tout en les réalisant sur des sorties moins longues.
Ca donne un enchainement comme celui-ci :
La périodisation inversée s’assoit sur tout ce qui avait tendance à se pratiquer avant.
C’est a dire qu’après une reprise de l’entraînement tranquille, on ne vise pas à travailler l’endurance pour se faire la caisse d’abord, on passe directement aux intensités sur des séances courte.
Et progressivement on va diminuer l’intensité au profit de séances de plus en plus longue à l’approche des compétitions.
Le but désormais serait d’aller vite pas longtemps vers du lentement mais surement.
D’où vient la périodisation inversée en cyclisme ?
Un entraîneur de chez Sky en a parlé lors d’une interview pour expliquer les performances de son équipe il y a plusieurs années.
Mais c’est aussi ce qui se pratique dans d’autres sports comme la course à pied ou encore ce qui est pratiqué par ceux qui habitent en montagne et qui ne peuvent pas sortir le vélo.
Ceux qui pratiquent le cyclo-cross par exemple peuvent enchainer avec les courses sur route avec une périodisation inversée étant donné que le cyclo-cross ne nécessite pas de trop travailler l’endurance au contraire du cyclisme sur route.
| Quels sont les avantages de la périodisation inversée ?
C’est justement une très bonne opportunité pour ceux qui résident dans des régions très froides ou sujettes aux intempéries l’hiver.
S’il nous est impossible de sortir parce que c’est enneigé ou que les températures sont très souvent négatives toute la journée, passer à une périodisation inversée prendrait tout son sens et permettrait de résister aux intempéries.
Souvent, à l’heure où nous devons enchainer nos séances d’endurance, ça rime surtout avec la nuit qui tombe tôt et l’impossibilité d’aller rouler le soir après le boulot hormis à la pile.
Alors forcément si on peut progresser juste avec des séances sur home trainer, on signe !
| Quels sont les inconvénients de la périodisation inversée ?
Pour un cycliste qui débute ou qui n’a pas beaucoup de vécu cycliste, ça parait contre productif de lui demander de reprendre le vélo et enchainer directement sur un cycle de PMA, les risques de blessure ou d’épuisement sont trop important.
C’est aussi valable vis à vis de vos obligations et de votre emploi du temps.
Si vous avez beaucoup de temps aujourd’hui et au cours de ces prochaines semaines mais que vous reprenez les cours ou un emploi d’ici 2 mois par exemple, il va de soi qu’il faut profiter de l’instant présent pour travailler le foncier et ainsi décaler l’intensité à plus tard pour ne pas tout cumuler et avoir une charge d’entraînement beaucoup trop élevée.
Conclusion de la périodisation inversée pour un cycliste :
La méthode possède des avantages et des inconvénients c’est certain, on ne peut pas non plus se baser sur la parole d’un seul homme pour prouver que la méthode est la meilleure à utiliser.
Chaque méthode doit être adaptée à l’homme et son environnement.
Selon vos disponibilités futures, vos ambitions, votre calendrier, votre expérience et surtout la région où vous habitez vous pouvez être amenée à faire un choix entre une préparation classique ou inversée.
Dans tous les cas, l’entraînement a toujours besoin de fraicheur, de nouveauté, essayez et testez et ainsi vous pourrez témoigner du bienfait ou non que ça vous a procuré.
Dans tous le cas, il faut parfois rompre une monotonie, une routine, une zone de confort parfois pour passer les caps qu’on essaye de passer depuis trop longtemps.