L’intensité i7 : Intensité maximale
| L’intensité i7 est considérée comme l’intensité maximale, l’intensité suprême, en haut de l’échelle.
Il s’agit donc d’un sprint que l’on peut tenir 7 secondes maximal.
Il s’agit véritablement du lancement du sprint🚀.
C’est l’intensité pratiquée lors d’un départ de BMX, cyclo-cross ou sur l’arrivée d’une course au sprint (sur les 7 premières seconde du lancement du sprint).
On ne peut pas se servir de la fréquence cardiaque pour gérer cette intensité, simplement car on ne gère pas grand chose déjà alors impossible de fixer le regard sur le compteur pour voir le cardio monter.
L’effort est tellement intense pour un court laps de temps que le cœur ne montera que pendant votre récupération.
Vous n’atteindrez jamais votre Fcmax sur ce genre d’intensité malgré que l’on soit dans le haut de l’échelle.
L’effort y est trop court.
En terme de puissance, on ne peut pas non plus raisonner en fonction de la PMA.
Au sommet de cette échelle les écarts sont très grand, il faut donc mesurer cette zone simplement avec notre record de watts sur la poussée.
En terme de sensations, on ne ressent aucune douleur d’un point de vue musculaire. Cela survient après, comme l’hyperventilation.
Ce travail en i7 rentre dans la filière anaérobie alactique.
C’est a dire que le sprint provoque une très haute production d’acide lactique mais l’effort est coupé suffisamment tôt pour ne pas « laisser de déchets », la lactatémie se propager.
Il faut donc veiller à ne pas dépasser les 7 secondes d’effort.
Lors de ces efforts, le pic de puissance est atteint aux alentours des 2è et 3è secondes.
La motivation doit être très grande car la fatigue nerveuse est présente.
Cela nécessite de se mettre à fond en un court laps de temps.
La faible cadence au départ du sprint mobilise la force tandis que plus le temps passe et plus la vélocité est utilisée.
On appelle souvent ces sprints : de la force maximale.
On démarre le sprint sur un très gros braquet pour mobiliser nos fibres rapide avec beaucoup de force.
On gagnera en explosivité en plus💥.
💡Astuce
Contrairement aux autres effort de l’échelle d’intensité que nous avons suivis, ici il n’y a pas besoin d’apport énergétique comme de protéines, lipides ou glucide pour pouvoir enchaîner les sprints, non, il faut une restauration d’ATP (phosphagène), c’est naturellement crée par notre corps.
C’est ainsi que plus on va enchaîner les sprints, plus notre organisme va devoir restaurer de l’ATP naturellement et plus on va forcément gagner en endurance.
Afin que cet APT se re-synthétise il est nécessaire d’observer au minimum 3 min de récupération entre chaque sprint, idéalement 5 étant donné qu’il faut arriver à mobiliser toutes vos force, nerveusement ce n’est pas simple.
Gain :
- Augmentation de la capacité du muscle à travailler à des tensions maximale comme sur une relance ou un sprint
- Augmentation de la puissance maximale
- Etre capable d’enchaîner des accélérations ou relance
- S’améliorer au sprint
| Quels genres de séances ?
Après un échauffement, réaliser autant de série que vous pouvez de cet enchaînement
▶️ Ralentissez au pied d’un faux plat montant, mettez tout à droite et sprinter de toutes vos force pendant 7sec.
▶️ Récupérez 5 minutes, voir même 10.
▶️ Et recommencez autant de fois que vous pouvez : nerveusement et physiquement.
⚠️Attention
Veillez absolument à couper votre effort avant une production d’acide lactique, c’est à dire avant 7 secondes.
Sinon chaque sprint produira des déchets qu’il faudra éliminer par la suivre.
Risque de crampes ou de mauvaise récupération à venir.
Veillez également à récupérer minimum 3 minutes entre chaque sprint.
Sous peine de produire encore de l’acide lactique et de ne pas être assez efficace.
Retrouver la série sur les zones d’intensités dans notre groupe facebook, si d’ailleurs vous avez des questions sur cette dernière n’hésitez pas à les poser ici (progression cycliste – Labicycle).
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